On pourrait decrire la vie comme une maladie. On nait insouscient, naif, plein de rêves. On est et reste un enfant heureux jusqu'à la seconde phase : l'adolescence. Là, une remise en question de soi même, de ce qui nous entoure s'opère. On commence à comprendre que la vie nous oblige à avoir certaines responsabilités. On réalise que les adultes détruisent notre vision du monde pour l'instant restée idyllique. Et on se rebelle ; on ne veut pas savoir que la vie ne mène à rien si ce n'est la mort. On essaye de résister aux visions négatives qu'ils nous infusent sans cesse. Enfin, on cède, on se metamorphose en eux, ce que nous ne voulions pas entendre. Là, notre monde est noir. Nous sommes malade. Plus d'alternative, il faut vivre en essayant un jour d'obtenir un minimum de satisfaction, une toute petite touche de bonheur. Le moindre éclat de ciel bleu sonne comme la fin de cette pathologie. Malheureusement, nous savons tous que la meteo change aussi facilement qu'un cheveu tombe... L'orage, la tornade, l'ouragan arrive et nous sommes en rechute totale. La maladie revient. Et pour finir, l'homme n'a pas de chance. La vie n'est même pas une maladie benine, comme un rhume par exemple. Non, la vie s'apparente plutôt au S.I.D.A. Tous les avis qu'on vous inculque sur l'existance sont comme des virus qui s'infiltrent dans votre organisme et dégenerent toutes les cellules de votre corps à la difference près que les avis démentèlent votre espoir, votre avenir, votre envie de vivre. Pourtant l'homme est trop lâche et buté pour quitter sa vie avant que la nature lui afflige une date de péremption. Il doit lui trouver quelque chose d'interessant finalement, non ? Ou alors il aime se faire mal ? A force, l'homme devient lassant...
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